Sur la rubrique ‘Base de données’ il a pu avoir depuis quelques jours des couches de cartographie qui ne s’affichaient pas. J’ai un peu de difficulté à suivre l’évolution des géoservices IGN car l’organisation est en cours de bascule vers de nouveaux serveurs et de nouveaux méthodes de gestion des droits aux couches WTMS. Par exemple, actuellement une couche PLANIGN avec un nouveau rendu est diffuse en béta test sur un nouvel URL. Sinon les autres couches sont toujours diffusées sur les URLs classiques. Cependant l’accès aux couches nécessite l’usage de clés définissant les droits dont certaines sont publique et générique, mais d’autres sont spécifiques par application/site. Actuellement les cartes de randonnée classiques (identiques aux cartes papier 1:25000) montrant les pistes de randonnée sont diffusées sur clé spécifique alors que les autres couches utilisent des clés génériques.
Actuellement (2023-08-05) toutes les couches sont présentes.
Distance de marche : 10 km ; Temps de marche : 03:30
Mon premier passage sur ce sentier était en 2010. Le chemin était en bon état passant par quelques beaux points de vue et par un village de montagne pittoresque. Le départ, devant l’ancienne gare de Thoiras, maintenant convertie en restaurant, est assez facile à trouver. Contourner la gare, traverser les voies et monter par un chemin carrossable sur quelques centaines de mètres avant d’attaquer, à gauche, un chemin empierré en montant.
En 2022, ce chemin est en assez mauvais état mais les randonneurs du Gard sont habitués à ce genre de sentier. Le Gard c’est les cailloux partout – dit-on.
Au point le plus haut du chemin, après quelques kilomètres, les affaires se corsent. Panneaux de signalisation avertissant de ne pas cueillir des plantes : cela doit être vrai surtout pour les champignons, connus pour concentrer les polluants. Site pollué aux métaux lourds ! Ici on est à proximité de la Mine de la Vieille Montagne, abandonnée et grave source de pollution. La concession minière concernait 4 communes dont Thoiras, point de départ de ce circuit, et Saint-Félix de Pallières.
Dans cette mine, jusqu’en 1971 l’on faisait l’extraction de plomb, zinc, et argent. Après, le lieu a été abandonné sans effort de réhabilitation. Pendant des années, rien. Tout juste les enfants du village de St-Félix qui jouaient dans le crassier. Puis la compréhension des dangers de ce site commence à croître. Finalement en 2008 un rapport commandité par le ministère de l’environnement reconnaît une pollution importante en métaux lourds. A partir de 2010 une association (ADAMVM) se saisit du dossier.
Il y a eu depuis maintes rebondissements: études, travaux, enquêtes, procès.. Le propriétaire du site, Umicore, a été obligé d’installer une digue pour limiter le ruissellement du crassier vers le ruisseau Paleyrolle. Mais dans les Cévennes en automne il y a des “épisodes cévenoles” – des pluies diluviennes. – et une digue ne peut pas toujours arreter les debordements. Si vous y passez à côté du ruisseau, regardez la couleur bizarre des eaux du ruisseau – orange, rouge, rouille.
En 2016 une plainte a été déposée pour la mise en danger de la vie d’autrui et empoisonnement des eaux. En 2020 la justice a émis un avis de classement sans suite. Ce malgré que l’état avait déjà confirmé une pollution importante et obligé des travaux, malgré que des habitants vivant à proximité, testés, présentent une contamination significative des urines aux métaux lourds (cadmium, arsenic et plomb).
Certains habitants sont pris au piège car c’est impossible selon les secteurs de vendre sa maison et de déménager.…
Le plus triste ? Le terre-plein de l’ancienne mine sert de campement pour des gens du voyage. En 2010, j’ai vu plein d’enfants. En 2022 un peu moins. Mais des personnes continuent de vivre sur place et, parait-il, faire des rave-parties de temps en temps.
Randonner dans les Cévennes : c’est presque toujours magnifique . Pas ici.
Depuis le 1er février 2022, l’IGN, qui fournit des cartes de randonnée sur l’ensemble de la France en WMTS, a modifié son système d’accès aux cartes. Cela a pu occasionner l’indisponibilité de certaines cartes IGN sur ce site au cours des 9 derniers jours. A présent, le logiciel d’accès aux cartes a été mis à jour et tout devrait fonctionner normalement.
Le village de Castelnau-Valence est entouré de dizaines d’hectares de vignoble – parfois jusqu’à l’horizon. Par une journée ensoleillée d’automne, on se régale des couleurs et des contrastes.
Mais Castelnau est aussi le site d’un incident tragique de l’histoire du pays lors de la guerre des Camisards au début du 18e siècle.
En 1685, le roi Louis XIV, suite à un regain de ferveur catholique, a décidé d’en finir avec la tolérance officielle dont jouissait les Calvinistes (ou huguenots). Le décret du roi de cette année – la révocation de l’édit de Nantes – interdisait la pratique de la religion dite reformée, appelait à la destruction des temples et à la fermeture des écoles confessionnelles. Tout huguenot pris dans la célébration de sa religion était sujet à la confiscation des biens, l’emprisonnement, voire la mise à mort.
Vers 1700, dans les Cévennes où l’on était farouchement Calviniste et pratiquait les rites en secret, la persécution devenait intolérable. Des bandes de jeunes hommes, les Camisards, sont entrés en résistance armée et attaquaient les troupes du roi, les villages catholiques, et d’autres symboles du pouvoir répressif. Toute la zone entre l’Uzège et les hautes Cévennes a connu escarmouches, batailles et exactions de part et d’autre.
Pierre Laporte, né à Mialet, était prédicateur, calviniste et un bon chef de guerre. A la tête d’une bande de résistants, il a conduit de multiples attaques et batailles entre 1699 et 1704. A partir du printemps de 1704 cependant, plusieurs autres chefs camisards, de guerre lasse, avaient décidé de pactiser avec le pouvoir royal, poser les armes et partir en exile. Pas Pierre Laporte. Il devait continuer la résistance jusqu’au jour en août 1704 où il se reposait au Château de Castelnau et sa présence clandestine a été portée à la connaissance d’une troupe royale stationnée à proximité. Lorsque les troupes arrivent à Castelnau, Laporte était déjà parti mais, n’ayant pas assez d’avance sur ces poursuivants, il a été attrapé et assassiné dans une vallée proche du château. Le mémorial à Pierre Laporte se trouve à proximité du site de sa mort.
Ce circuit débute au terrain de jeu de Valence et passe à côté d’une grande éolienne, que construite au 19e sur un bon puits, fournissait de l’eau aux fontaines publiques des villages de Saint-Dezery et de Valence tout proche. Vers 1940, des pompes électriques venaient remplacer la force du vent et à partir de 1956 l’exploitation du puits cesse et les pompes sont démontées.
Le bâtiment et l’éolienne sont bien préservés suite à une rénovation récente.
Au delà de l’éolienne, le circuit traverse des hectares de vignoble avant d’arriver devant le mémorial de Pierre Laporte. Ensuite, en périmètre sud du domaine de Castelnau, l’on peut observer un arbre remarquable – un cade que l’on croit millénaire. Les cades sont très présents dans le maquis des garrigues, mais c’est très rare de voir un spécimen de cette taille et cette âge.
Plus loin, au sommet d’une côte, on voit à gauche le château de Castelnau, site de l’incident d’histoire décrit plus haut.
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