Comparaison raisonnée GPSMap et smartphone

Pour la navigation sur un chemin de randonnée, comparée à il y a 10 ans nous avons un embarras de choix. De multiples applications sur smartphone ont fait leur niche depuis ce temps. Visorando, VisuGPX, SityTrails, AllTrails ne sont que les plus connus. Ces applications mobiles – parfois jumelées avec un site web – sont souvent participatives permettant au particulier d’utiliser des circuits déposés par d’autres : une sorte de réseau social autour de la randonnée. On peut tracer des pistes sur fond cartographique, visualiser des circuits, chercher des circuits selon la région etc.

viaduc du Trouvadou

Avant l’émergence de ces applications et sites, l’on utilisait des appareils portables dédiés de type GPS – similaire à ceux des voitures mais taillés pour l’usage sur le terrain avec des cartes pré-embarquées et des fonctions natives dans le logiciel de l’appareil. Le but de ce petit article est de faire une comparaison simple entre l’usage de smartphone versus un GPSmap de Garmin pour naviguer sur le terrain et trouver son chemin etc.

L’appareil GPS auquel je fais référence est le Garmin GPSMap 66 mais les observations tiennent aussi pour le 62 et le 64.

Comparaison GPSMap et smartphone


Un désamour général pour des appareils dédiés mono-fonction en faveur du smartphone polyvalent frappe le secteur (comme il y a quelques années les appareils photos de milieu de gamme). A ma connaissance le dernier GPSMap sorti par Garmin date de 2018. Pas de renouvellement de gamme = mort commerciale du segment ?

Dernier commentaire : Si vous ne voulez pas être géolocalisé par les géants du tech et donnez priorité la protection de votre vie privee, le GPSMap aura votre préférence.

Que pensez-vous ?

Mises à jour de couches cartographiques

Sur la rubrique ‘Base de données’ il a pu avoir depuis quelques jours des couches de cartographie qui ne s’affichaient pas. J’ai un peu de difficulté à suivre l’évolution des géoservices IGN car l’organisation est en cours de bascule vers de nouveaux serveurs et de nouveaux méthodes de gestion des droits aux couches WTMS. Par exemple, actuellement une couche PLANIGN avec un nouveau rendu est diffuse en béta test sur un nouvel URL. Sinon les autres couches sont toujours diffusées sur les URLs classiques. Cependant l’accès aux couches nécessite l’usage de clés définissant les droits dont certaines sont publique et générique, mais d’autres sont spécifiques par application/site. Actuellement les cartes de randonnée classiques (identiques aux cartes papier 1:25000) montrant les pistes de randonnée sont diffusées sur clé spécifique alors que les autres couches utilisent des clés génériques.

Actuellement (2023-08-05) toutes les couches sont présentes.

Profils altimétriques

Lors d’une randonnée récente sur les berges du Vidourle, j’ai enregistré la piste avec un Garmin GPS 64. J’ai comparé le profil altimétrique enregistré au profil théorique (obtenu en créant le GPX avec un outil en ligne sur fond de carte IGN). Voici la comparaison.

comparaison de profils altimétriques
comparaison de profils altimétriques

Première observation : il y a un décalage croissant entre les points hauts des 2 profils avec le profil enregistré (rouge) en retard progressif par rapport au profil théorique (vert). C’est normal dans la mesure que nous avons exploré le site de Montredon sans rester précisément sur le tracé théorique. Ces distances supplémentaires expliquent le décalage des 2 profils. (Noter aussi : cette petite exploration nous a amené plus haut que prévu d’où le pic rouge plus haut que le pic vert à 2 km.)

Deuxième observation : l’altitude enregistrée par le Garmin dévie progressivement du théorique vers le bas à partir de 3 km. Ensuite le profil (rouge) se stabilise entre 10 et 20 m. Or, aucun point sur ce circuit se trouve plus bas qu’environ 25 m. Les données Garmin sont fausses. Est-ce parce que, de toute façon, nous sommes ici dans les marges d’erreur d’un appareil grand public ? Si oui, pourquoi la déviation débute-t-elle autour de 3 km ?