Dans cette région, tout le monde a entendu parler du fleuve côtier le Vidourle et de ses vidourlades – inondations dévastatrices. Le fleuve, par contre, est intéressant pour bien d’autres raisons que les inondations. Le fleuve prend sa source dans une vallée des Cévennes méridionales orientée au sud en amont de Saint-Hippolyte-du-Fort. Ici le fleuve est rejoint par de nombreux affluents et surtout alimenté de temps en temps par des orages violents. Quittant sa haute vallée à Saint-Hippolyte, le fleuve arrive sur un plateau karstic et disparait promptement sous terre laissant son lit souvent à sec. Dix kilomètres plus loin à Sauve, une fontaine surgit de la base du massif du Coutach. Cette fontaine déverse rapidement ses eux dans le lit du Vidourle et restitue ainsi les eaux du fleuve après une course mystérieuse en souterrain. Ensuite le fleuve se faufile entre prairies et collines vers Quissac et Sommières. Sur ce circuit, nous suivons le cours du fleuve au départ de Sommières vers le nord sur la rive droite et de retour au sud par la rive gauche. Plusieurs endroits attirent l’intérêt. Continuer la lecture de « Moulins du Vidourle »
Eschino d’Azé et la Cham des Bondons
Sur le flanc sud-ouest de Mont Lozère, un plateau calcaire d’environ 10 km carrés connu sous le nom de la “Cham des Bondons” relie le socle granitique du Mont Lozère au plateau calcaire du Causse de Sauveterre plus à l’ouest. La Cham présente plusieurs points d’intérêt.
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- Le plateau est parsemé d’environ 150 menhirs, des monolithes de granite, la plus grande accumulation de ces pierres levées du sud de la France. Avec le temps, beaucoup de ces menhirs ont été couchés mais plusieurs sont encore debout (ou ont été remis debout). Les prédicateurs de la foi chrétienne n’aimaient pas trop ces symboles d’un autre temps et d’un paganisme soupçonné et les ont parfois couchés pour marquer la supériorité de leur foi. En outre, ces monolithes en granite n’ont pas pu être extraits de la Cham qui est en pierre calcaire. Ils ont été taillés ailleurs, sans doute sur le Mont Lozère à l’est, et transportés à la Cham. La raison d’être de cette densité de menhirs n’est pas connue. Symboles de culte préhistorique, balisages de chemins, qui sait… ? On ne sait pas pourquoi des peuples anciens auraient fait tous ces efforts. Cela reste un mystère tout en étant un héritage culturel de première importance.
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Panoramique des Cévennes
Cette randonnée commence sur la route de Camperigous à Saint-Sebastien d’Aigrefeuille au parking en contrebas de la mine de Carnoulès et juste avant de longer la rivière Amous. Nous commençons par une jolie promenade le long de l’Amous où coule, en ce mois de février, une eau limpide. Cette petite rivière est un affluent rive gauche du Gardon d’Anduze et traverse, en aval, le jardin de la Bambouseraie, renommé pour ses bambous géants et son jardin japonais. Continuer la lecture de « Panoramique des Cévennes »
le Puecheral
Près de Florac, sur le flanc sud-ouest du Mont Lozère, un sommet se détache et domine les environs. C’est le Puecheral. La randonnée du jour partait de Bedouès, dans un brouillard à couper au couteau, pour atteindre le sommet à une hauteur toutefois modeste d’environ 1000 m. Mais 15 km à pied dans un brouillard soupe-aux-pois, c’est très monotone. Nous sommes partis, tout de même, espérant pour le mieux.
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